Kakiuchi Ryoichi est un jeune homme reclus dans une vieille cabane au fin fond de la forêt dans une montagne enneigée. De là il envoie de nombreux colis piégés à la bombe à de grandes compagnies et tout ce qui touche à l'information. Il a sa propre vision du monde et veut que tout le monde suive ses idées. Cependant quand il commence à avoir des visions de son frère défunt, c'est le commencement de la décadence.
!! Attention avant lecture !! Qui dit avis dit des risques de spoil.
Benoît
Avis écrit le 10/08/2014
« Une virulente critique de notre société actuelle à travers un personnage torturé par son passé. »
Monsutazu Kurabu est une critique assez forte sur notre société actuelle ainsi que sur le monde du travail. Durant les dix premières minutes du film on nous fait part de ce qui va et ne va pas. C'est donc dès le début que le spectateur, donc moi, se met à réfléchir sur ma situation et se demande si le réalisateur ne dit pas finalement la réalité sur notre monde industriel et moderne actuel.
Outrepassé ceci, on a l'histoire d'un jeune homme qui est contre cette société et qui cherche, à sa façon, à se rebeller contre le système. Cependant c'est de la manière qu'il s'y prend que j'ai trouvé cela dérisoire. Certes il fait avec les moyens qu'il a, mais ça en devient pathétique. Et c'est ceci qui est fort dommage. Cependant, le fait de vivre tel un ermite, c'est aussi une façon de se rebeller contre le système. Cela permet de frapper les esprits et de se dire que l'on est énormément dépendant de la modernité et de tout ce qui va avec.
Quant à ses visions... alors oui il ne peut oublier son passé, mais je n'ai pas compris le sens, si sens il y a, et l'intérêt à faire revenir à la vie sa famille avec le sujet principal. Certes ce sont ses démons intérieurs qui font surface et qui tentent de le persuader de passer dans le monde sombre de l'enfer. Mais quel lien y a-t-il avec notre société actuelle ? Alors soit j'ai loupé un chapitre, soit, tout simplement, il n'y a aucun lien et donc on passe du coq à l'âne d'où le fait que je n'ai pas compris quel lien avait ces deux éléments.
Hormis ceci, on a un de très beaux paysages et des décors à couper le souffle. Ce qui est tout le contraire de la bande-son où parfois on a le droit à des effets sonores plus stridents les uns des autres au point que j'ai du baisser le son pour éviter d'avoir mal à la tête.
Mais je dois reconnaître, encore une fois, qu'Eita est un grand acteur et qu'il mérite sa place dans le cinéma japonais. J'ai pris énormément de plaisir, comme à chaque fois, à le voir devant la caméra. Ici il interprète parfaitement bien son personnage et j'y ai totalement cru à son jeu. Comme si cette personne, Kakiuchi Ryoichi, existait réellement.
Finalement, l'idée de base était très inintéressante mais a été mal exploité par le réalisateur Toyoda Toshiaki. Cela me plaisait de voir un tel film, mais avoir en face de moi un homme torturé par son passé n'était pas trop le sujet pour lequel j’avais décidé de m'attarder sur ce film.
Les cookies sont importants pour le bon fonctionnement d'un site. Afin d'améliorer votre expérience, nous utilisons des cookies pour conserver les informations de connexion et fournir une connexion sûre, collecter les statistiques en vue d'optimiser les fonctionnalités du site et adapter le contenu à vos centres d'intérêt. Cliquez sur Accepter et continuer pour accepter les cookies et poursuivre directement sur le site. Ou cliquez sur En savoir plus pour consulter en détail les descriptions des types de cookies que le site web utilise. Si vous n'êtes pas en accord avec ces conditions, nous vous invitons à quitter le site web. Pour toute suppression de vos données, il suffit de nous contacter et cela sera fait dans les plus brefs délais. En vous remerciant.