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Treize Marches
Jean-Baptiste Flamin (traduit par)
Collection : Sang d'Encre
Date de parution : 21/04/2016
Éditeurs :
Presses de la cité

Treize Marches

Jean-Baptiste Flamin (traduit par)
Collection : Sang d'Encre
Date de parution : 21/04/2016
Avant que la corde ne se tende
Ryô Kihara, trente-deux ans, est condamné à la peine capitale. Il a déjà passé sept ans dans le couloir de la mort sans connaître la date de son exécution, comme... Ryô Kihara, trente-deux ans, est condamné à la peine capitale. Il a déjà passé sept ans dans le couloir de la mort sans connaître la date de son exécution, comme le veut la loi japonaise. Bien qu’amnésique au moment du procès, il a reconnu sa culpabilité. Un matin, il entend... Ryô Kihara, trente-deux ans, est condamné à la peine capitale. Il a déjà passé sept ans dans le couloir de la mort sans connaître la date de son exécution, comme le veut la loi japonaise. Bien qu’amnésique au moment du procès, il a reconnu sa culpabilité. Un matin, il entend les gardes venir chercher son voisin de cellule pour l’exécuter. Traumatisé par les hurlements, Kihara a soudain des flashes, comme si son amnésie se dissipait : il se revoit en train de gravir un escalier, dix ans plus tôt. Il décide d’écrire à son avocat.
Jun’ichi Mikami, vingt-sept ans, a été incarcéré deux ans pour homicide involontaire. Remis en liberté conditionnelle, il croise celui qui était son gardien de prison, Shôji Nangô, qui s’occupe aussi de la réinsertion des anciens détenus. Ce dernier lui propose de l’aider à prouver l’innocence d’un certain Ryô Kihara. Voyant un moyen de se racheter aux yeux de la société, Jun’ichi accepte…

Un thriller au suspense savamment distillé. Une plongée angoissante dans le système judiciaire japonais. Saisissant. 
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EAN : 9782258136441
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258136441
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bambiax 10/02/2024
    Un réel coup de cœur pour un roman d'une grande force. Dans la première partie, l'intérêt réside plus dans l'apprentissage de l'univers juridique japonais qui m'était totalement inconnu (et s'avère passionnant et surprenant), dans la deuxième partie, l'enquête prend le dessus et n'arrive pas a être moins bonne, on est happé avec ses personnages qui sont tous sympathiques et plus complexe que prévu. Un seul regret, 16 ans de retard sur la sortie au Japon, j'aurai aimé une note a la fin pour savoir ou en est la peine de mort au Japon.
  • chatgada 09/02/2024
    Intrigue très prenante puisque j’ai lu le roman en un jour. Ce que je retiens de ma lecture c’est avant tout les informations que nous apporte l’auteur sur les systèmes judiciaire et carcéral japonais. Moi qui suis passionnée par le Japon et sa culture il est intéressant d’en savoir plus sur la manière dont le pays dit du zen traite de la question de justice. Antérieurement à ma lecture, je savais que le Japon pratiquait la peine de mort avec une certaine “parcimonie” si l’on peut dire, comparativement à d’autres pays comme les USA où condamnations et sentences de mort peuvent être prononcées à tour de bras. Quoiqu’il en soit il apparaît que le système judiciaire japonais ; en dépit du fait que la peine de mort soit toujours en vigueur ; soit un pays où la justice se montre relativement clémente puisque la perpétuité ne dépasse pas (en théorie !) 10 ans. Ce qui contraste avec un système carcéral des plus sévère, organisé autour de la discipline. Mais nous savons bien le Japon est aussi le pays des contrastes.
  • Mag1311 15/10/2023
    Une étonnante découverte que ce livre qui nous plonge dans un Japon méconnu, en tous cas aux us et coutumes qui nous sont étrangères... Un homme de 32 ans, Ryô Kihara est condamné à mort, et malgré tous les recours utilisés (ce qui revient à 13 étapes entre la sentence et le dernier recours, d'où le titre), il attend sa sanction dans l'angoisse, d'autant qu'il n'a aucun souvenir de la nuit de son présumé meurtre. Le jour où les gardes viennent emmener son voisin de cellule, le stress lui provoque des flashs et des parcelles de souvenirs lui reviennent en mémoire... il hurle son innocence. Dans le même temps, Jun'ichi Mikami, 27 ans, est juste libéré, coupable d'homicide involontaire. Son gardien, Shôji Nangô, chargé de la réinsertion des prisonniers, va lui proposer un marché étonnant : l'aider à prouver l'innocence de Kihara. Cet improbable duo va nous tenir en haleine dans une incroyable course contre la montre à travers le Japon et ses codes millénaires. C'est une vraie belle découverte de plus très instructive sur le mode de fonctionnement de la justice Japonaise. Je recommande fortement.
  • Kez 28/09/2023
    Et hop encore un polar Japonais lu. Très bien fait. Mais bien plus qu'un polar, c'est une découverte de la question de la peine de mort et de son usage au Japon. C'est vraiment bien fait. Noir, plus par les questions psychologiques que par les faits qui sont décrits de façon clinique sans s'étirer pendant des pages. Un grand cru. Je me suis interrogée sur le symbolisme du chiffre. 13 est le nombre de signatures portées sur le document confirmant l'exécution d'un condamné à mort. Mais 13 dans la religion catholique correspond au nombre de participants à la Cène. Curieux hasard que cette concomitance. Est ce qu'au Japon, le chiffre 13 est également sensé représenté la malchance?
  • MonFilRouge 08/01/2023
    Si je ne me trompe, parmi les pays dits démocrates, le Japon (et certains des États Unis d’Amérique) sont encore les seuls à ce jour à appliquer la peine de mort. Au pays du soleil levant, c’est par pendaison que les condamnés terminent leur course fatale, après avoir franchi les treize marches les menant à leur potence. Pourtant, préalablement, on dit aussi que 13 étapes doivent être validées par l'administration pénitentiaire avant chaque exécution. Histoire d’être en paix avec son âme ? Jusqu’où peut-on pousser la barbarie sinon que de ne pas prévenir le condamné du jour de son exécution ? Dur dur d’être gardien de prison dans le couloir de la mort. Je vous le dis moi ! C’est un art que de pouvoir vivre avec ses insomnies lorsque l’on actionne le mécanisme funeste conduisant un condamné de vie à trépas. Sauf peut-être lorsque l’on s’appelle Shôji Nangô et que l'on est pour la peine de mort. Pourquoi j’ai aimé « Treize marches » ? C'est simple, car il m'a perturbée ! Je commencerais par dire que ce livre est absolument différent de tout ce que j’ai pu lire dans le monde du thriller à ce jour. Je vous passe le chapitre des noms (et prénoms) que l'on a difficile à retenir, ceci n'étant qu'un détail futile de mon agacement. En toute honnêteté ça n'a pas freiné ma lecture. Mais j'ai évolué au fil des pages comme dans ces films d’horreur où tout est trop “propre” et “organisé” (ça ne m'étonne pas que Marie Kondo provienne du Japon !). L'écriture est à l’image de ce peuple nippon: structurée, formelle, méthodique, posée et sans détours. Oui, rien que ça ! Aucun dérapage à l'horizon. Pas de bains de sang pour nous écoeurer et nous faire entrer dans cette triste réalité carcérale mais à contrario du psychologique et de sous-entendus sans réponses. Triste constat: les japonais ne se dévoilent pas. Je me suis demandée tout au long du livre si Kazuaki Takano était pour ou contre la peine de mort et quel message il voulait nous faire passer ? Je serais ravie de connaître votre avis à ce sujet car pour ma part, je n’ai pas réussi à percer le mystère. Plus transparent que ça tu meurs ! La farandole des questions est lancée: où se positionner ? Vengeance ou pardon ? Réhabilitation ou punition ? Ce roman est lent. Il nous happe dans des réflexions où l'on ose émettre un avis. C'est incroyablement judicieux que de nous ouvrir les portes de cet univers si fermé, comme si nous étions des témoins privilégiés de ce débat qui tourne autour de la peine de mort. Si je ne me trompe, parmi les pays dits démocrates, le Japon (et certains des États Unis d’Amérique) sont encore les seuls à ce jour à appliquer la peine de mort. Au pays du soleil levant, c’est par pendaison que les condamnés terminent leur course fatale, après avoir franchi les treize marches les menant à leur potence. Pourtant, préalablement, on dit aussi que 13 étapes doivent être validées par l'administration pénitentiaire avant chaque exécution. Histoire d’être en paix avec son âme ? Jusqu’où peut-on pousser la barbarie sinon que de ne pas prévenir le condamné du jour de son exécution ? Dur dur d’être gardien de prison dans le couloir de la mort. Je vous le dis moi ! C’est un art que de pouvoir vivre avec ses insomnies lorsque l’on actionne le mécanisme funeste conduisant un condamné de vie à trépas. Sauf peut-être lorsque l’on s’appelle Shôji Nangô et que l'on est pour la peine de mort. Pourquoi j’ai aimé « Treize marches » ? C'est simple, car il m'a perturbée ! Je commencerais par dire que ce livre est absolument différent de tout ce que j’ai pu lire dans le monde du thriller à ce jour. Je vous passe...
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