Anime basé sur le manga Sumomomo Momomo de Ooba Shinobu.
Cet animé nous embarque dans un Japon dominé dans l’ombre par des écoles de combat. Lorsqu’un des chefs décide que sa fille doit se marier au fils du chef du camp adverse, c’est avant tout dans l’espoir de donner naissance à un enfant issu de cette union. À notre grande surprise, Momomo, la fille en question, non seulement accepte, mais court rejoindre son futur bien-aimé.
Elle débarque donc dans la vie de Kôshi, un jeune lycéen dont la vie tranquille n’est perturbée que par ses camarades exploitant ses talents scolaires. Momomo, experte en arts martiaux malgré son jeune âge, s’attend à rencontrer un combattant de renom. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’elle découvre un garçon peureux, non violent, dont le seul rêve est de devenir procureur pour faire régner la justice.
Ce petit détail n’entame en rien la volonté de Momomo, bien décidée à faire de Kôshi le père de son futur enfant. Prête à tout, elle reçoit même l’aide inattendue du père de Kôshi, qui approuve l’union et considère son fils comme un incapable pour avoir renié le combat.
Momomo, aussi maladroite qu’attachante, va alors tout tenter pour se rapprocher de Kôshi. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa méthode est… pour le moins originale. À vous de découvrir la suite !
!! Attention avant lecture !! Qui dit avis dit des risques de spoil.
Linkin :
Vous reprendrez bien une taf de Sumomomo Momomo non ? En plus ça on peut en prendre même dans les bars, c’est autorisé, ça fait pas de fumée ! Animé au pays du délire transgénique, voici un excellent divertissement pour tous, l’occasion de rire en famille et de revisiter le paysage manga-shonen actuel.
Cet animé à la fois immense delirium parodique et shonen assumé n’est pas sans rappeler un certain Bobobo dont le nom d’ailleurs confirme cette ressemblance. En effet, Sumomomo c’est 100% d’humour, de clichés, d’auto-dérision et de délires insoupçonnés. Parodiant avec brio tous les classiques du shonen (kawaï, fan service, héroïsme), Sumomomo ne verse pas dans l’auto-satisfaction contrairement à un certain Koi Koi 7, qui sous prétexte de parodier, a manqué de renouvellement et s’est transformé en un banal shonen ecchi sentimental.
En effet, Sumomomo, grâce à son univers (et pourtant moins de personnages principaux), réussit à faire sourire et rire à chaque épisode. Les clichés sont évidemment pas nouveaux mais le charme et l’exagération de notre héroïne est le véritable point fort de cet animé. Avec Sumomomo, préparez-vous à un voyage au pays des fous, où les voyous sont pas souvent en position de force, où la justice est un idéal bien joli bien tout beau, où le combat et le dépassement de soi-même sont la clef de la victoire et où les girafes roses bronzent sur la plage (si si j’vous jure que ce serait possible).
Momomo : Jeune combattante et digne héritière de son père, elle est décidée à tout faire pour être « digne » de son futur mari. Allant jusqu’à s’inviter dans sa chambre, elle ne rate pas une occasion pour le tenter !
Kôshi : Jeune homme froid et non violent, il incarne le pire obstacle au plan de Momomo et son père. Ne réagissant pas du tout aux tentatives de charme de celle-ci, il ne fait que montrer de l’indifférence et du mépris pour cette jeune fille violente. Il va petit à petit apprendre à vivre avec cette « folle » à ses côtés, va-t-il même finir par s’y attacher ?