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Dans la préfecture de Fukushima, à Minamisoma, et cela malgré la catastrophe, un festival équestre continue d'exister et se perpétue d'année en année. Cependant, deux années se sont écoulées sans que ce festival ait pu se dérouler. Mais la vie commence à reprendre progressivement un cours normal après ce tsunami. Les habitants reprennent leur festival. Un jeune homme souhaite donner le maximum dont il peut, un père espère que ses fils et petits enfants gagnent des récompenses, un propriétaire de chevaux entraîne ses animaux en espérant avoir des chances de gagner et une miko, femme prêtre, qui a été mariée à un membre de la famille impériale, s'occupe du sanctuaire de Nakamura dédié principalement aux chevaux.
!! Attention avant lecture !! Qui dit avis dit des risques de spoil.
Benoît
Avis écrit le 06/01/2018
« Malgré cette catastrophe, les traditions perdurent. »
Triste qu'ait été la catastrophe de Fukushima. Ce documentaire a été filmé deux ans après. M'intéressant au sujet, j'ai essayé de bien suivre ce documentaire. Faisant un mixte entre la catastrophe, la vie qui continue et des faits de société, on est face à cette population qui ne veut pas oublier d'où elle vient et donc cela va de connivence avec : ses traditions. Dans le cas présent, il s’agit d'une tradition équestre. À côté de cela, on nous met aussi face à ce qu'il y a de terrible : la désolation après le tsunami.
On replonge dans les temps anciens à l'époque des samouraïs. Vêtus de leurs armures, et même si cela n'est plus pour les mêmes raisons, les habitants de Minamisoma font en sorte de garder vive leur tradition équestre. À travers différents regards, du patriarche au plus jeune en passant par la miko, on nous parle de cette tradition dans le détail. Cela m'a permis d'apprendre quelque chose de très intéressant. Certes, cela reste très ciblé, mais si l'envie m'en prend, je sais qu'un tel festival existe et donc il suffira que je m'y rende à l'époque où ce dernier se déroule afin de voir tout ceci de mes propres yeux. Dans le fond, et même si l'on ne va pas spécialement dans les détails, je sais pour quelles raisons, un tel événement a lieu.
En parallèle à ce festival, on ne peut pas passer à côté de la catastrophe de Fukushima. C'est donc tout naturellement que ce drame va être évoqué à de nombreuses reprises. On nous explique le problème des forêts radioactives et qu'elles vont le rester sur plusieurs siècles. On nous parle aussi des villes fantômes où il n'y a plus âmes qui vivent. Puis traitant de chevaux, c'est tout naturellement, que le sujet des animaux va être évoqué lors de cette catastrophe. Certes, on ne va pas dans le détail, mais encore une fois, le parallèle est fait et l'on nous met face à une réalité. Mais malgré tout, les habitants tentent de vivre et avancent. Ils mettent en place de nouvelles choses afin de rendre la planète plus saine. En vain ? Si l'on ne fait rien, c'est encore pire.
Cependant, le petit bémol que je puisse mettre c'est le fait de s'arrêter sur des faits de société tel que, par exemple, le divorce. Je n'en ai pas bien vu l'intérêt et la raison de mettre en avant un tel sujet, surtout dans un thème tel que celui-ci.
Au final, je ne peux pas dire que cela soit un documentaire extraordinaire, mais cela reste intéressant à regarder.. J'ai appris des informations et cela, parfois, sous un angle auquel je n'avais jamais été confronté. En plus d'en apprendre sur un festival équestre, on nous remet une nouvelle fois face à cette catastrophe de 2011. Mais c'est vrai, sans aller dans le détail. Ce mixte catastrophe et festival est un choix qui permet de se dire : on n'oublie pas le passé, mais on avance. Les habitants avancent. On ne peut changer le passé. Ce qui est fait est fait.